L’emploi et l’employabilité des jeunes, une question qui tient à cœur les jeunes paysans.

lundi 5 juillet 2021
par  Aminata Diene, Malick DJITTE

Fiers d’être paysans, les jeunes ont montré et partagé leurs expériences dans leurs exploitations familiales agricoles. Ils s’activent dans l’agriculture et/ou l’élevage. « C’est un métier rentable », lance Mamadou Bâ de l’Union de Galoya, une association membre de la FONGS. Il poursuit : « j’ai créé ma propre entreprise au sein de mon exploitation familiale. J’ai eu un bénéfice de plus de 300.000 F Cfa durant la fête de la Korité, après la vente de poulets ». Mame Fama Seye, une jeune venue de l’ASECAW, une association membre de la FONGS située dans la commune de Ross-Béthio (région de Saint-Louis) affirme qu’elle gagne son pain dans la vente de céréales locales. « Les jeunes doivent retourner vers l’agriculture et assurer leur propre réussite, sans rien attendre de quiconque », martèle Mlle Sèye qui salue l’engagement des jeunes femmes dans le mouvement paysan.

La plupart de ces jeunes ont empoché le baccalauréat. Certains allient études et culture, d’autres ont pu abandonner leurs études. La raison ? Faute de moyens financiers, problème d’insertion au sein du monde du travail ou la COVID est passée par là. Pour s’en sortir, ils ont préféré créer leur petite entreprise agricole.
Les jeunes femmes, grâce aux formations reçues au niveau de la FONGS, s’activent dans la transformation. C’est-à dire qu’elles transforment le riz, le mil ou le maïs en céréales locales ou en beignets. L’arachide est aussi transformée en huile ou en pâte et le lait en fromage. Ces jeunes s’y frottent bien leur main. Ils invitent les autres jeunes à intégrer davantage le monde agricole, surtout ceux qui pensent à l’émigration clandestine. « Rester ici, travailler ici et réussir ici est bel et bien possible », renchérit Moustapha Faye, un jeune agriculteur membre de l’Association pour le développement des agriculteurs de la région de Kaolack (ADAK). La dignité et la persévérance sont la clé de voûte de ces jeunes dynamiques pour mener à bien leur métier.

Mme Fatou Binetou Diop, Présidente de l’Union des Groupements Paysans de Méckhé les a encouragés en leur faisant savoir qu’un métier ne se décrète pas mais on l’a crée. Ces jeunes engagés pour relever le défi dans le mouvement paysan ont le soutien des leaders de la FONGS tels que Messieurs Mamadou Cissokho, 2ème président de la FONGS, Babacar Diop 5ème président, Nadjirou Sall, l’actuel président de la FONGS, Abdoul Aziz Badji, secrétaire général de la FONGS, Mme Marième Kaïré, membre fondatrice de la FONGS, des coordonnateurs venus différentes régions et des appuis techniques membres de la dite fédération.

Ce lien vous mènera a des vidéos de la journée
https://youtu.be/qVGN614DijE

JPEG - 1.1 Mo

JPEG - 1 Mo
JPEG - 2.3 Mo



Siege fongs