Le premier bulletin trimestriel du ROPPA est lancé : ça promet !
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Dans ce bulletin, le président du conseil d’administration du ROPPA Djibo Bagna, nous parle de l’exploitation familiale qui est au cœur de la réflexion et de l’action sur le développement. Il se prononce sur le mouvement paysan, analyse la genèse du ROPPA et rappelle les succès et les difficultés qu’a connus ce dernier tout en mettant l’accent sur les perspectives pour une agriculture responsable en Afrique.
De même,Mamadou Cissokho, président d’honneur du ROPPA, qui milite dans le mouvement paysan depuis trois décennies, nous livre son appréciation sur les luttes paysannes, les succès, les leçons, expériences, défis et opportunités. Pour lui, « la citoyenneté rurale doit permettre aux ruraux de défendre leur place dans l’équité économique ».
On trouve dans ce bulletin, un focus sur le « dialogue multi-acteurs sur les progrès réalisés en Afrique de l’Ouest dans la mise en œuvre des engagements de Maputo », l’éditorial signé par le président du ROPPA, M. Djibo Bagna, intitulé « Communiquer autrement » et des articles sur un atelier sur la capitalisation des initiatives économiques des organisations paysannes ainsi que sur les 20 ans d’existence du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) au service du monde rural.
Lors de la célébration des 20 ans du CNCR, Baba Ngom, secrétaire général, a salué l’exemplarité du partenariat au service du monde rural sénégalais et encouragé l’émergence planifiée de l’exploitation agricole familiale en vue de parvenir à une autosuffisance alimentaire durable.
Enfin, la rubrique « Lu pour vous » avance l’idée que « l’Afrique peut nourrir l’Afrique ». Elle emprunte les idées de Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale, qui disait : « l’Afrique a la capacité de produire et de fournir des denrées alimentaires de bonne qualité pour nourrir les familles du continent ».
Pour rappel, le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) a pour mission de « favoriser le développement des exploitations familiales et de l’agriculture paysanne tout en maîtrisant les politiques liées à la libéralisation des économies nationales et à la mondialisation des échanges commerciaux ».