Le projet « Promotion de la souveraineté alimentaire par la valorisation des ressources locales au Sénégal » tire un bilan positif
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L’atelier de partage des premiers résultats du projet « Promotion de la souveraineté alimentaire par la valorisation des ressources locales au Sénégal » s’est tenu ce jeudi 19 janvier 2017 dans les locaux du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) à Dakar. Cet atelier a été présidé par M. Babacar Diop Président de la Fédération des Organisations Non-Gouvernementales du Sénégal (FONGS-Action paysanne), en présence de M. Marius Dia, Coordonnateur de la cellule technique du CNCR. M. Mame Birame Ndiaye de VECO et M. Zacharia Sambakhé de Action Aid ont également participé à l’atelier.
Les présentations ont porté sur deux principales communications à savoir « présentation des enjeux, objectifs et mécanismes de mise en œuvre du projet » et « présentation des activités et résultats du projet ». Les débats ont permis aux participants de donner leurs contributions et recommandations.
Globalement le bilan du projet « Promotion de la souveraineté alimentaire par la valorisation des ressources locales au Sénégal » est positif. C’est le constat unanime fait par les acteurs du projet (producteur, boulanger et femme transformatrice)
« Le projet a renforcé mes compétences, m’a donné un local bien aménagé, m’a permis d’embaucher six (6) apprentis et de livrer mon produit dans cinq (5) villages environnants alors qu’avant je ne vendais mon pain que dans mon village. Avant, j’avais une charrette et avec le projet, j’ai acheté une mobylette », a témoigné M. Mbaye Faye, un jeune de 24 ans qui habite Boulèle, localité sise dans la région de Kaffrine.
Madame Ndèye Fall, femme transformatrice de la commune de Fissel (Mbour) a également manifesté sa satisfaction : « Grâce à ce projet, j’arrive à subvenir à mes besoins familiaux. Ce projet m’a formée et m’a offert des équipements pour mener mes activités. Chaque matin, j’approvisionne les écoles et la demande est en augmentation ».
L’atelier a recommandé des améliorations sur l’élargissement du cadre institutionnel, la documentation des acquis et une meilleure prise en compte de la communication et de la promotion des produits.